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L’espérance de vie a plus que doublée entre 1950 et 19901, et elle s’accompagne de l’apparition de maladies spécifiques aux personnes âgées.
Les maladies d’Alzheimer et de Parkinson sont actuellement médiatisées, mais d’autres pathologies impliquant des degrés de dépendance élevés ont aussi fait leur apparition, dont les pathologies oculaires. Souvent ces pathologies sont associées les unes aux autres, ce qui dresse un « tableau de polypathologies2 » sévère.
20% des aidants d'un patient souffrant d'Alzheimer ne prennent plus le temps de se rendre à une consultation pour leur propre santé. Etude Pixel
La chronicisation des maladies, associée à une co-morbidité plus élevée du patient âgé, entraîne des taux de dépendance élevés.
Mais une telle évolution épidémiologique influe aussi sur l’entourage des personnes malades. En effet, le patient n’est pas le seul à être atteint par ces maladies de l’âge. Son entourage voit aussi sa santé se détériorer. L’étude Pixel3 a mis en évidence cette détérioration de la santé puisqu’elle révèle que 20% des aidants d’un patient souffrant d’Alzheimer ne prennent plus le temps de se rendre à une consultation pour leur propre santé. De même, R. Moulias, M.-P. Henry et C. Ollivet, dans « Alzheimer et maladies apparentées4 », constatent une augmentation de la mortalité des conjoints de patients souffrant d’Alzheimer par rapport à des personnes du même âge n’ayant pas à assumer au quotidien un tel taux de dépendance.
Se pencher sur les façons dont un proche subit la maladie de son proche, c’est se donner la possibilité de dessiner des méthodes de prévention vis-à-vis de ces acteurs clés dont la santé est fragilisée.
Quelques repères bibliographiques