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La prise de conscience de l’importance de l’entourage des personnes malades est une réalité partagée par l'ensemble des pays industrialisés, et les manières de répondre à leurs besoins sont diverses. Les législateurs essaient de faire progresser les droits et devoirs des proches en tenant compte des moeurs, climat politique et aspects économiques.
Dans les pays développés, deux philosophies, radicalement différentes, définissent le système d’aide aux personnes âgées dépendantes.
Il faut noter que ces différences d’approche aboutissent à des degrés de dépenses différents. En Suède, où 2 % seulement des personnes âgées vivent avec un de leurs enfants, le système d’allocation aux aidants est décentralisé : les municipalités développent des mécanismes adaptés aux besoins spécifiques des familles, à condition que ces dernières en fassent la demande. Comme les enfants ne sont pas légalement obligés de subvenir aux besoins de leurs parents, ceux qui prennent du temps pour le faire peuvent percevoir un salaire (« l’indemnité soin »), obtenir des horaires de travail aménagés ou prendre des congés.
En Grande-Bretagne, une série de lois a été votée pour rémunérer les aidants ou valoriser leur expérience dans une perspective de retour à l’emploi.
Ce mécanisme est à rapprocher de la loi votée par le canton de Fribourg en Suisse, en 2005, et dont l’objectif est d’offrir à toute personne malade la possibilité de continuer à vivre dans son environnement « le plus longtemps possible ». Pour ce faire, la loi prévoit une indemnité forfaitaire accordée aux parents et aux proches.
Par ailleurs, des associations mises en oeuvre pour et par les aidants ont émergé. Ainsi, les associations d'aidants, notamment anglosaxonnes, telles que la National Alliance for Caregiving aux USA, Carers UK au Royaume-uni et Carers Australia en Australie, militent pour une meilleure reconnaissance par la société du rôle des proches.
Citons, à titre non exaustif, quelques réponses mises en oeuvre par d'autres pays industrialisés.
En Australie, plus de 8% de la population sont des aidants familiaux. Pour répondre à cette forte présence d'aidants informels, des programmes ont été mis en place, dont, entre autres:
Aux Etats-Unis, selon le workshop « Entourage des personnes malades : perspectives, enjeux et réponses dans les pays industrialisés », un quart des foyers possède un aidant qui accompagne une personne de 50 ans et plus. Cet aidant est très souvent une femme de de plus de 40 ans, ayant une activité professionnelle et s’occupant d'un parent (mère) vivant à proximité de chez elle.
Par ailleurs, il existent un grand nombre d'associations, exclusivement dédiées aux aidants, qui militent pour que l'aidant soit placé au coeur du système sanitaire et social dont la National Alliance for Caregiving.
En 2006, plus de 4% de la population était des aidants familiaux, dont un quart s'occupait d'une personne malade plus de 40 heures par semaine.
Le workshop « Entourage des personnes malades : perspectives, enjeux et réponses dans les pays industrialisés », indique qu'en 2001, au moins 30 % de la population adulte aidait une personne proche malade. Un réponse aux problèmes rencontrés par les aidants informels, est apportée par l’Association des Aidants Néerlandais (LOT). Cette association a mis en place des services d'information et de formations (internet, téléphone), ainsi que des moments de partage d'expériences.
Consultez le workshop traitant du statut des aidants en Europe (202 KB)
Découvrez ce qui se passe à l'étranger (site en anglais)
Accédez au site de la National Alliance for Caregiving (site en anglais)
Rendez-vous sur le site de Carers UK (site en anglais)
Visitez le site de Carers Australia (site en anglais)